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24/05/2011

Vidéoprotection : une opération de communication politique

L’article 17 de la partie 4 vidéoprotection de la loi LOPPSI 2 (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure.) nous dit la chose suivante :

Sous réserve des dispositions de la présente loi, dans tous les textes législatifs et réglementaires, le mot : «vidéosurveillance » est remplacé par le mot :    «vidéoprotection ».



Nous avons là un parfait exemple de néologisme et de communication politique, le mot vidéoprotection rassure !  On se dit que la caméra ne sert plus à surveiller mais à protéger.

Grave erreur !!!

Il est prouvé que l’œil humain n’est pas fait pour repérer des gens en mouvement si autour il y a du mouvement (dans une rue par exemple).

En revanche elle reste efficace dans des endroits clos pour repérer des mouvements (un parking par exemple).

Mais dans les faits elle est utilisée pour surveiller y compris à l’extérieur A Londres, par exemple, si l’on jette un papier par terre une voix de robot sortie d’un haut parleur nous dit de le mettre à la poubelle mais ce n’est pas de la surveillance c’est de la vidéoprotection (sic) !

Le mot vidéosurveillance disparaît donc des textes de loi et de la bouche des autorités gouvernementale.

J’ose espérer qu’il ne disparaitra pas du vocabulaire des gens. 

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