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24/05/2011

Vidéosurveillance by le P.S

Je vous imagine déjà chers lecteurs tenir le raisonnement suivant : cela est la faute de la droite si la vidéosurveillance augmente si la gauche passe elle enterrera la vidéosurveillance.

Moi aussi je l’ai cru mais à l’heure actuelle il faut bien se rendre compte que certains élus PS ont une attitude décomplexée par rapport à la vidéosurveillance : certains maires parlent également de vidéoprotection et n’hésitent pas à installer des caméras sur leurs communes.

Martine Aubry première secrétaire du parti socialiste nous dit la chose suivante dans le livre « Sécurité le fiasco de Sarkozy  les propositions du PS » :

 

« Un mot aussi à propos du débat sur la vidéosurveillance qui semble faire office d’alpha et d’oméga de la politique de la droite. Nous avons une position très simple sur le sujet oui à la vidéosurveillance quand c’est justifié non à la vidéosurveillance comme solution miracle.

A Londres pourtant eldorado de la vidéosurveillance où chaque habitant est filmé 400 fois par jours en moyenne, Scotland Yard a reconnu qu’il s’agissait d’un fiasco eu égard au faible impact que cela avait sur la délinquance et au coup démentiel du dispositif. Chacun le sait la vidéosurveillance à fait ses preuves dans les endroits clos pour élucider des problèmes ponctuels comme les trafics.  Et elles est utile si elle accompagnée des moyens humains qui permettent l’intervention, l’enquête » (…) (P36)

Jusque là tout va bien, tout vas très bien même, je suis totalement en accord avec ses propos mais…

A la page 104 dans sa postface (la sécurité au cœur du pacte républicain) François Rebsamen (maire de Dijon et membre du PS) nous dit la chose suivante

(…) « La dissuasion ensuite. Cette politique passe nécessairement par un renforcement de la présence policière (…) il faut effectivement mettre à la disposition de ceux à qui revient la responsabilité d’agir tous les moyens utiles à l’accomplissement de leur mission. Il en est ainsi de la modernisation des outils de vidéoprotection par exemple ». 

Nous avons là deux approches différentes au sein d’un même livre.

Mais heureusement la proposition retenue par le parti socialiste dans leur projet pour 2012 est la suivante : « nous utiliserons la vidéo-surveillance quand elle est utile, dans des endroits clos ou pour aider à résoudre des problèmes ponctuels comme des trafics ».

Ouf me voilà rassuré !!

PS : j'ai publié une version similaire de ce billet dans une tribune sur Rue 89

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